mardi 27 juillet 2010

Dernier jour

Tout le monde est bien rentré chez lui. Certains ont eu la chance de faire le trajet en train et ont été vite de retour chez eux. d'autres sont partis un peu plus loin pour continuer leur vacances. Et il y en a qui ont eu un peu plus de mal entre les bouchons et les retards de train à rentrer chez eux. Heureusement, tout le monde a fini par retrouver les siens.
Les animateurs, Tutea et Anne-Claire, tiennent à remercier les filles pour cette excellente semaine. Nous vous souhaitons à toutes bonne continuation et bonne chance pour la suite.

NOTRE FESTIVAL D'AVIGNON : septième jour

Réveil à 8h15. trop de vent pendant la nuit. Il a été très dur de dormir. Après le petit-déjeuner, tout le monde s'est mis au travail. Par groupe de deux, rédaction des articles sur les troupes de théâtre que nous avons rencontré et sur le micro-trottoir. N'étant plus que le seul camp de jeunes présent au camping, le repas fut excellent.
Après-midi chasse au trésor et bataille d'eau. Certains portables ont failli ne pas s'en remettre. Bilan général du séjour : à part le VTT, qui était bien mais trop fatigant, tout était génial. Peu de choses à améliorer.
Veillée best of : les meilleurs jeux de cette semaine.
Tout le monde couché à 23h30 car la journée de demain risque d'être sportive.

Rencontre avec la troupe Kinéscopage

24 juillet par Ava et Marion

Samedi après-midi, nous nous sommes tous rendus dans le vieil Avignon, pour échanger avec les membres de la troupe Kinéscopage, qui nous a rejoint sur la terrasse d'un café. Etaient présents, le metteur en scène et interprète de Marianne, Marion, l'interprète de Célio..., puis un peu plus tard, l'interprète d'Octave, Cyril.
Marion a commencé le théâtre dès le collège. le monde du spectacle lui plaisait beaucoup. "Petit à petit, je me suis rendue compte que je voulais en faire mon métier." Elle a pris des cours privés, est entrée au conservatoire d'Annecy. Elle a joué dans différents univers, des personnages variés. Quand nous lui avons demandé si ce choix avait effrayé ses proches, elle a répondu que ce métier faisait toujours un peu peur, mais que dans son cas, c'était un choix réfléchi...... a commencé dès ses 10 ans à participer à différentes activités artistiques. Son choix a plutôt été bien vécu.
Ni l'un, ni l'autre, n'ont jamais été déçus par le théâtre.
Le rôle d'Octave, est un personnage que Cyril désirait vraiment interpréter. Pour lui, il est important d'aimer ce que l'on joue.
Les "Caprices de Marianne" a été mis en scène en trois mois, à temps plein. Toutes les pièces ne se montent pas de la même façon et la durée peu variée, mais en géneral, c'est la durée pour metrte en scène le spectacle.
Au théâtre, les décors et les costumes ont une très grande importance. Ils sont souvent très symboliques. Malgré le fait qu'ils soient parfois basiques, ils aident le spectateur à comprendre le sens de ce qu'il voit. Le costumier propose en fonction de la pièce, de l'effet désiré, tel ou tel costume que lemetteur en scène accepte. Ils sont le reflet de l'atmosphère du spectacle. Ils sont choisis avant les comédiens.
La troupe Kinéscopage est présente au Fastival d'Avignon parce que c'est un des plus grands festvials au monde. c'est une manière d'offrir le spectacle à un public plus large. c'est aussi un bon moyen de se faire connaître auprès des professionnels.
Pendant le festival, les comédiens ont une journée bien remplie. Ils essaient de se lever pas trop tard, donnent des flyers au passant, installent et jouent leur pièce, gèrent le rangement des décors et autres accessoires à la fin. En fait, ils sont toujours au travail et ne font jamais vraiment d'arrêt.
Pour ce faire connaître, la troupe va dans les rues d'Avignon. Ils donnent des tracts au passant et des courriers aux professionnels. Ils essaient de trouver les mots justes pour qu'on vienne les voir. Les membres de Kinéscopage mettent en avant l'ambiance de la pièce et dècrivent rapidement la scénographie. Il y a des personnes qui les ignorent et d'autres qui s'arrêtent et qui écoutent leurs arguments.
Tous les trois, ont déjà travaillé pour d'autres metteurs en scène et ont aussi fait parti de différentes troupes. Ils sont bien dans l'équipe, ils apprécient le spectacle et pour eux, ce métier se résume à ça, faire ce que nous aimons.
Leurs projets : monter deux autres spectacles, et dans le cas de Marion, réaliser un court-métrage.

dimanche 25 juillet 2010

micro-trottoir

Hier après-midi, nous nous sommes baladés dans les rues d’Avignon, derrière les remparts, afin d’interroger les passants sur le festival. Nous avons essuyés quelques refus, mais dans l’ensemble, nous avons été plutôt bien accueillis. Parfois, le plus gros handicap a été la barrière de la langue. Difficile d’interroger des personnes qui ne comprennent pas bien le français. Ils avaient l’air désolés de ne pouvoir nous répondre.
Nous avions préparé ensemble un petit questionnaire de neuf questions. Le but était de voir d’où venaient les spectateurs, s’ils étaient des habitués du festival, comment ils choississaient les pièces qu’ils allaient voir, et quel était leur sentiment vis-à-vis de l’animation présente dans les rues de la ville.
Nous avons croisé beaucoup de parisiens et d'avignonais, mais aussi des italiens, des belges, et des français d'un peu partout. Il y avait autant d'habitués que de personnes qui vivaient leur premier festival. Ils apprécient le coté culturel de l'évènement et la sympathie des gens qu'ils rencontrent. Quand ils l'ont vécu une fois, ils ont envie de le faire découvrir à leur entourage, famille et amis. C'est aussi l'occasion de découvrir la région d'Avignon. Ils sont peu nombreux à faire d'autres festivals. Seuls les parisiens en ont vraiment l'opportunité.
Le nombre de pièces vues varient beaucoup d'un sondé à l'autre, en moyenne cinq pièces en une semaine. Elles sont plutôt bonnes, mais ils sont parfois déçus, surtout ceux qui viennent régulièrement au festival. les autres sont très impressionnés par l'ambiance, la ville, l'approche des acteurs et le choix qui s'offre à eux.
Les spectacles sont choisis en fonction du thème et du prix. La distribution de tracts, les mises en scène et tout ce que que nous pouvons voir comme publicité dans la rue jouent peu en définitive. Les gens apprécient cette manière de recevoir des informations, mais cela ne rentre pas en compte dans leur choix final. Ils trouvent aussi, qu'au bout d'un moment, ils sont trop sollicités, prennent le papier qu'on leur tend, disent merci et s'en vont, parce que c'est le jeu du festival mais qu'à force c'est un peu ennuyeux.
Comme nous, les gens apprécient l'ambiance, la ville, les affiches. Etre au festival d'Avignon c'est l'occasion de visiter les alentours. Ce qui change vraiment c'est que nous ne nous sommes pas lassés de recevoir des tracts et de nous balader au milieu des artistes.
C'était intéressant d'avoir d'autres avis sur le festival que ceux du groupe, mais le refus de certaines personnes a été difficile à vivre. Nous comprenons mieux la difficulté que cela doit être pour les comédiens de faire leur publicité dans la rue. Mais nous ne regrettons pas l'expérience.

Amélie et Ana

photos

NOTRE FESTIVAL D'AVIGNON : sixième jour

Samedi 24 juillet 2010, rédigée par Ava et Claire.

Réveil à 8h30 par Anne-Claire, un peu trop tard selon les animateurs... Nous avons eu du mal à sortir du lit!!! C'était drôle !!! Réveillées , habillées et un peu grondées nous sommes parties petit-déjeuné. Le matin, activité de bracelets brésiliens qui passionna certains alors que d'autres eurent plus de mal à comprendre comment faire. Très technique tout ça ! Ensuite déjeuner : Pizza (avec salade), ratatouille, escalope de veau panée et en dessert, un truc bizarre (mais plutôt bon) aux fruits (pêche, poire, ananas... flambés).

L'après-midi, nous sommes allés dans le centre d'Avignon, dans un café, pour interviewer les comédiens du spectacle que nous sommes aller voir ce soir. Nous sommes passés à côté quelques boutiques devant lesquelles nous nous serions bien arrêtés, mais faute de temps, nous n'avons pu que les regarder de loin ! Nous avons ensuite interviewé des personnes dans la rue à propos du festival d'Avignon, cela nous a beaucoup plu. Ensuite, nous sommes retournés au camping pour manger, se préparer et repartir dans le centre d'Avignon à la "Fabrik théâtre" assister aux "Caprices de Marianne". Avant de trouver le théâtre, nous avons fait beaucoup d'aller-retour à pieds ! On était juste passés 3 fois devant sans voir l'entrée !

Nous avons beaucoup aimé la pièce, qui fut d'un tout autre genre de celle qu'on avait vu la veille. A la fin de la représentation, nous retrouvâmes les comédiens avec qui nous discutâmes encore à table, avec un sirop, du coca, de l'ice tea, etc. Fatigués, nous rentrâmes en débattant sur Twilight afin que Tutea (qui était à fond dedans !) comprenne un jour cette histoire ! On a bien rigolé !

Rentrés au camping, on s'est directement couchés (on a un peu parlé quand même...) mais surtout beaucoup rigolé, encore ! On s'est finalement endormis... bonne nuit à tout le monde !


rencontre avec la troupe des lucioles

Vendredi après-midi, nous sommes partis en direction de "Présence Pasteur", lieu où la compagnie des Lucioles jouait sa pièce "Comment parler à un enfant pendant que le monde pleure". Après avoir assisté à la représentation, nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec Jérôme, metteur en scène, Warren et Christophe, interprètes du spectacle, sur ce que nous venions de voir et sur le monde du théâtre. Petit compte-rendu.

La passion pour le théâtre leur est venue par hasard. Il ya deux ans, Warren n'aimait pas ça. C'est en commençant à faire des ateliers théâtraux qu'il a fini par apprécier cet art et a fini au conservatoire. Sa soeur l'a aidé à se faire connaître par des interviews. et puis Jérôme l'a repéré et lui a demandé de jouer dans la troupe de lucioles. Il avait déjà fait parti d'autres troupes, mais pas professionnelles. Quand à Christophe, le déclic lui est venu au lycée. "C'est ce que je veux faire. cela est devenu nécessaire pour moi." nous explique-t-il. Il fit donc le conservatoire et passa des auditions. Il a fait parti de troupes de théâtre à Paris, Marseille. Jérôme s'est fait connaître en jouant à l'étranger. Il a voyagé dans le but d'offrir sa pièce à des étrangers (Japon, canada). Pour son voyage au Japon, il a du apprendre la langue du pays, cela lui a pris plusieurs années.

Réaliser une pièce demande beaucoup de travail aux comédiens. Ils se rejoignent tous les jours pendant un mois et demi pour répéter. La troupe accorde beaucoup d'importance aux décors et aux costumes. "C'est un cadeau comme à Noël, dit Christophe. c'est avec ça que l'on joue sur scène". Grâce aux décors et aux costumes, cela permet aux comédiens de se mettre encore plus dans la peau d'un personnage, de rentrer dans son univers. Ce qui est intéressant dans "Comment parler à un enfant pendant que le monde pleure", c'est qu'un spectateur peut voir un décor d'une façon alors qu'un autre peut le voir différemment.

Les comédiens de la troupe des lucioles sont venus à Avignon dans l'espoir de rencontrer des jeunes, du public qu'ils ne connaissent pas, mais également des acheteurs. "C'est une sorte de grand rendez-vous, un gigantesque salon du théâtre", dit Christophe.
Les comédiens se réveillent entre 9h00 et 9h30, prennent un gros petit-déjeuner car ils n'ont pas de repas à midi. A 10h30, ils donnent des tracts dans la rue, puis, vers 12h15, ils font une pause. A partir de 14h00, ils sont sur scène.

Pour inciter les gens à venir voir leur spectacle, les comédiens sortent en costume dans le but de se différencier des autres. Les personnes qui sont dans les rues sont intriguées, parfois même impressionnées. Il arrive pourtant que certains les ignorent ("Non, ça ne m'intéresse pas..."), mais cela reste peu fréquent.

Dans la troupe des Lucioles, les comédiens prennent beaucoup de plaisir à jouer. Ils trouvent qu'ils sont bien payés, surtout comparé à d'autres troupes. Le fonctionnement, les pièces, le travail leur plaît.

Selon les comédiens, le plus difficile dans le fait de jouer, est de trouver le rapport entre le personnage que l'on interprète et soi-même. Il sont aussi dans l'obligation d'être sérieux et concentrés. Ils ne rient pas aux propos marrants. Mais étant donné que dans la pièce qu'ils jouent en ce moment, l'émotion principale est la colère, cela n'est pas trop difficile. Cela fait parti de leur métier de se maîtriser sur scène.

Pour se fondre dans la peau d'un personnage, le comédien crée un mélange entre sa personnalité et celle de celui qu'il interprète. Il y met des bouts de lui-même mais doit garder une certaine distance pour ne pas que les deux se touchent.

Malgré tout le travail et le nombre de fois qu'ils peuvent jouer une pièce, les comédiens sont toujours un peu stressés notamment pour "Comment parler à un enfant pendant que le monde pleure" qui est un spectale énergique et très physique. Ils ont le tract mais cela est important. c'est le juste milieu entre la confiance et la peur. Et puis, quoiqu'il arrive le plus important est "qu'on sait ce qu'on à faire, alors on y va, précise Warren".
Lors des représentation, les artistes "sentent" le public en face d'eux. C'est pourquoi un petit bruit ne va pas forcément les déranger mais leur attention peut être vite détournée et il est parfois dur de se reconcentrer.
on pourrait croire qu'à force de jouer une pièce on finit par se lasser, mais les comédiens ne s'ennuient jamais. Plus ils interprètent leur personnage, plus ça marche, plus ils prennent de plaisir. Christophe a déjà fait plus de 80 représentations d'un même spectacle. Jérôme, jusqu'à 400 fois. En plus, on constate une amélioration entre la première et la centième fois. Ils prennent de plus en plus de plaisir, le spectacle est de plus en plus fluide et donc de plus en plus facile à jouer. A chaque fois, la pièce est différente. cela se joue à des tous petits détails, des petits trucs rajoutés par-ci par-là. Parfois, le metteur en scène leur dit "Non, ça n'allait pas" ou au contraire "ça c'était intéressant", alors ils le gardent.

Dans l'avenir, Warren envisage de continuer son cycle au conservatoire. Christophe aimerait continuer à faire tournée la pièce, la jouer encore. "Les autres projets, il faut les trouver (compagnie, marché...), dit-il.

Charline et Claire