mercredi 21 juillet 2010

deuxième article

Quand Avignon se met en fête

Chose promise, chose dûe, nous voici dans les rues d'Avignon, à l'intérieur des remparts, pour voir à quoi ressemble l'ambiance du festival d'Avignon.
C'est presque 16H00, et il n'y a pas grand monde dans les rues. La chaleur doit y être pour beaucoup. Nous nous baladons, continuant de nous émerveiller des différentes affiches placardées un peu partout sur les murs, les poteaux, les vitrines et même les grillages des propriétés privées. Cette fois, nous avons le temps de les regarder en détail, et remarquons quelques noms connus, mais dans l'ensemble, les titres, les acteurs ne nous disent rien. Nous voyons toutes sortes d'affiches : colorées, noir et blanc, dessins, photos, images, simple écriture... C'est assez charmant de voir une ville décorée de cette manière. On sent que quelque chose d'important se joue ici. Cette ville est vivante.
Le temps passe, nous nous enfonçons de plus en plus et nous commençons à voir du monde. Des files importantes se constituent devant les différents lieux accueillant des spectacles. Nous sommes souvent abordées par des personnes qui distribuent des tracts. Elles sont en costume, nous invite tous. Certaines chantent des petites chansons dans les cafés. D'autres font des petites mises en scène : Des hommes s'approchent de nous en discutant
" Mais non, elles ne sont pas intéressées.
- mais si ! je te dis que ça va leur plaire.
- Mais non, laisse-les tranquille !
- j'y vais. Excusez-moi mesdemoiselles..."
Et nous voilà reparties avec un prospectus supplémentaire.
Très vite, il est difficle de progresser. Nous sommes arrêtées toutes les 30 secondes. On nous présente le spectacle, on nous dit qu'il est dans le top 10 des meilleures pièces, on nous propose des tarifs de groupe. Nous ne savons plus où donner de la tête, ni même si nous sommes capables de faire un choix, vu tout ce qu'on nous propose.
Même installées sur la terrasse d'un café, on vient nous proposer des spectacles. Hommes avec une pancarte devant derrière, personnes déguisées, aucun n'hésite à s'arrêter, venir discuter avec nous. Ils se prêtent même au jeu des photos.
Au bout d'une heure et demie, nosu repartons, une vingtaine de prospectus dans les mains et toujours dans l'incapacité de se décider pour tel ou tel spectacle. Nous avons apprécié parfois la mise en scène, la manière dont nous avons été abordées, mais cela ne veut pas dire que le spectacle nosu plaira forcément, quoiqu'on nous ait dit. Pour mieux comprendre, il va falloir aller interroger les gens dans la rue.

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