dimanche 25 juillet 2010

micro-trottoir

Hier après-midi, nous nous sommes baladés dans les rues d’Avignon, derrière les remparts, afin d’interroger les passants sur le festival. Nous avons essuyés quelques refus, mais dans l’ensemble, nous avons été plutôt bien accueillis. Parfois, le plus gros handicap a été la barrière de la langue. Difficile d’interroger des personnes qui ne comprennent pas bien le français. Ils avaient l’air désolés de ne pouvoir nous répondre.
Nous avions préparé ensemble un petit questionnaire de neuf questions. Le but était de voir d’où venaient les spectateurs, s’ils étaient des habitués du festival, comment ils choississaient les pièces qu’ils allaient voir, et quel était leur sentiment vis-à-vis de l’animation présente dans les rues de la ville.
Nous avons croisé beaucoup de parisiens et d'avignonais, mais aussi des italiens, des belges, et des français d'un peu partout. Il y avait autant d'habitués que de personnes qui vivaient leur premier festival. Ils apprécient le coté culturel de l'évènement et la sympathie des gens qu'ils rencontrent. Quand ils l'ont vécu une fois, ils ont envie de le faire découvrir à leur entourage, famille et amis. C'est aussi l'occasion de découvrir la région d'Avignon. Ils sont peu nombreux à faire d'autres festivals. Seuls les parisiens en ont vraiment l'opportunité.
Le nombre de pièces vues varient beaucoup d'un sondé à l'autre, en moyenne cinq pièces en une semaine. Elles sont plutôt bonnes, mais ils sont parfois déçus, surtout ceux qui viennent régulièrement au festival. les autres sont très impressionnés par l'ambiance, la ville, l'approche des acteurs et le choix qui s'offre à eux.
Les spectacles sont choisis en fonction du thème et du prix. La distribution de tracts, les mises en scène et tout ce que que nous pouvons voir comme publicité dans la rue jouent peu en définitive. Les gens apprécient cette manière de recevoir des informations, mais cela ne rentre pas en compte dans leur choix final. Ils trouvent aussi, qu'au bout d'un moment, ils sont trop sollicités, prennent le papier qu'on leur tend, disent merci et s'en vont, parce que c'est le jeu du festival mais qu'à force c'est un peu ennuyeux.
Comme nous, les gens apprécient l'ambiance, la ville, les affiches. Etre au festival d'Avignon c'est l'occasion de visiter les alentours. Ce qui change vraiment c'est que nous ne nous sommes pas lassés de recevoir des tracts et de nous balader au milieu des artistes.
C'était intéressant d'avoir d'autres avis sur le festival que ceux du groupe, mais le refus de certaines personnes a été difficile à vivre. Nous comprenons mieux la difficulté que cela doit être pour les comédiens de faire leur publicité dans la rue. Mais nous ne regrettons pas l'expérience.

Amélie et Ana

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